Saul Leiter, Photographers' Gallery
Découvrez l’un des premiers photographes en couleur sérieux : Saul Leiter. La Photographers' Gallery organise sa grande rétrospective de l’année
Saul Leiter Taxi, ca. 1957 © Saul Leiter Courtesy Howard Greenberg Gallery, New York
Saul Leiter est l’une des plus grandes figures de l’histoire de la photographie en couleur et de la photographie de rue. Cette année, la Photographers' Gallery explore son héritage avec l’exposition « Saul Leiter: Retrospective ».
De nos jours, en évoquant la photographie, nous pensons à la photographie en couleur, qui est devenue la plus courante. Dans les années 1950 pourtant, très peu d’artistes utilisaient cette technologie. Elle paraissait vulgaire ; une menace préjudiciable à l’encontre du formalisme.
Le roi du monochrome Henri Cartier-Bresson a abandonné ce médium en 1952, craignant que « ce nouvel élément complexe puisse porter préjudice à l’expression de la vie et du mouvement » de la photographie. Quant au photographe américain Robert Frank, il disait que « les couleurs de la photographie sont le noir et le blanc ». Cette réticence envers la couleur et ses possibilités a duré jusqu’aux années 1970. Un homme se promenait pourtant dans les rues du New York des années 1950 pour immortaliser des moments de la vie urbaine en couleur. Et ces clichés sont tout simplement merveilleux.
Leiter est né en Pennsylvanie en 1923 dans une famille juive orthodoxe. Au lieu de devenir rabbin, souhait de sa famille, le jeune artiste s'est rendu à New York pour poursuivre une carrière dans la peinture et la photographie. Il a fait des photos de mode pour subvenir à ses besoins, mais pendant ses temps libres, il parcourait les rues, photographiant les gens, les voitures, les fenêtres, les parapluies, les chapeaux, les manteaux, les chiens ou tout autre sujet croisé sur son chemin. Parfois, il ne s’agissait que de formes : en tant que peintre, Leiter était attiré par l’abstraction lyrique, par la suggestion plutôt que la précision. Ses clichés dégagent une sérénité diaphane en contraste avec l’agitation de la ville qu’il aimait tant. « J’aime que le public se demande ce qu'il voit, explique-t-il à propos de son œuvre. Lorsqu’on ignore pourquoi le photographe a pris une photo et pourquoi on le regarde, quelque chose prend subitement forme. Cette confusion me plaît ».
Ses photos ouvrent une merveilleuse fenêtre sur la mode et les visages du New York des années 1950.
Une exposition à ne pas manquer.
De nos jours, en évoquant la photographie, nous pensons à la photographie en couleur, qui est devenue la plus courante. Dans les années 1950 pourtant, très peu d’artistes utilisaient cette technologie. Elle paraissait vulgaire ; une menace préjudiciable à l’encontre du formalisme.
Le roi du monochrome Henri Cartier-Bresson a abandonné ce médium en 1952, craignant que « ce nouvel élément complexe puisse porter préjudice à l’expression de la vie et du mouvement » de la photographie. Quant au photographe américain Robert Frank, il disait que « les couleurs de la photographie sont le noir et le blanc ». Cette réticence envers la couleur et ses possibilités a duré jusqu’aux années 1970. Un homme se promenait pourtant dans les rues du New York des années 1950 pour immortaliser des moments de la vie urbaine en couleur. Et ces clichés sont tout simplement merveilleux.
Leiter est né en Pennsylvanie en 1923 dans une famille juive orthodoxe. Au lieu de devenir rabbin, souhait de sa famille, le jeune artiste s'est rendu à New York pour poursuivre une carrière dans la peinture et la photographie. Il a fait des photos de mode pour subvenir à ses besoins, mais pendant ses temps libres, il parcourait les rues, photographiant les gens, les voitures, les fenêtres, les parapluies, les chapeaux, les manteaux, les chiens ou tout autre sujet croisé sur son chemin. Parfois, il ne s’agissait que de formes : en tant que peintre, Leiter était attiré par l’abstraction lyrique, par la suggestion plutôt que la précision. Ses clichés dégagent une sérénité diaphane en contraste avec l’agitation de la ville qu’il aimait tant. « J’aime que le public se demande ce qu'il voit, explique-t-il à propos de son œuvre. Lorsqu’on ignore pourquoi le photographe a pris une photo et pourquoi on le regarde, quelque chose prend subitement forme. Cette confusion me plaît ».
Ses photos ouvrent une merveilleuse fenêtre sur la mode et les visages du New York des années 1950.
Une exposition à ne pas manquer.
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| What | Saul Leiter, Photographers' Gallery |
| Where | The Photographers' Gallery, 16-18 Ramillies Street, London, W1F 7LW | MAP |
| Nearest tube | Oxford Circus (underground) |
| When |
22 Jan 16 – 03 Apr 16, Du lundi au vendredi, de 10h00 à 18h00; le jeudi de 10h00 à 20h00; vendredi de 10h00 à 18h00
et dimanche de 11h00 à 18h00. Dernière admission 30 minutes avant la fermeture de la galerie |
| Price | £ entrée gratuite avant midi. Pass journée à £3 au tarif normal et à £2.50 au tarif réduit. Billets réservés sur internet à l'avance à £2.50 au tarif normal et à £2.00 au tarif réduit |
| Website | Cliquez ici pour en savoir plus et réserver vos billets |